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L’art de déguster le Frimas d’Ardenne de manière académique

Tout d’abord, il y a le verre.

Ce verre est idéalement le copita glass car sa forme est absolument idéale à une dégustation parfaite.
Versez un petit filet de Frimas d’Ardenne dans le verre copita et faites tourner le liquide dedans.
Il doit nettoyer le verre jusqu’au bord.
 

Ensuite vous versez le contenu du verre dans l’évier et vous gardez le verre la tête en bas.
Vous voyez alors comment le Frimas d’Ardenne recouvre bien l’intérieur.
Le fait de jeter le contenu du verre est essentiel pour la dégustation parce qu’il n’y a plus alors d’arômes étrangers qui trainent dans le fond du verre.
 

Servez-vous à nouveau.

La température de service idéale est 11°

Autre chose très importante aussi : vous ne pouvez pas tenir le verre dans le creux de votre main car votre main le réchauffe.

Tenez le verre par le pied et faites-le tourner puis portez-le à votre narine droite et humez en disant « hello », vous faites la même chose avec la narine gauche en disant « comment allez-vous ? » ensuite le nez entier en disant « plutôt bien, merci beaucoup ».
 

Mais surtout prenez votre temps !

C’est la même chose lorsque vous buvez, vous ne devez pas avaler le Frimas d’Ardenne d’un seul coup.
Vous devez le garder longtemps en bouche.
Rappelez-vous que c’est un Frimas d’Ardenne de plusieurs années d’âge.
Vous devez le garder en bouche aussi longtemps qu’un compte à rebours de 10 secondes et en le faisant voyager en permanence.

C’est alors qu’il commence à s’ouvrir.

Il en est de même lorsque vous mangez, vous n’avalez pas tout rond, vous mâchez pour extraire les arômes.
C’est la même chose pour le Frimas d’Ardenne.

Ne mettez pas non plus de glaçons dans votre Frimas d’Ardenne.
Si vous mettez un glaçon dans votre verre, cela gèle immédiatement et les saveurs sont masquées.
Il a fallu de longs mois pour créer ce Frimas et vous le gèleriez ?

Ces longs mois ont été employés à laisser dormir le Frimas d’Ardenne dans des fûts, mais pas dans n’importe quels fûts, des fûts en bois de chêne issu des forêts normandes et qui ont contenu du Calvados durant de longues années.
Lorsque nous allons les chercher, nous laissons 5 litres de Calvados dans les fûts pour le voyage.
À l’arrivée, nous vidons les fûts mais 10% de Calvados reste imprégné dans les fibres du bois.
 

Mais ce n’est pas tout,

de la même façon que lorsque vous rentrez chez vous, vous prenez une douche et que vous changez de vêtements pour vous sentir mieux, pour le Frimas d’Ardenne c’est pareil, nous l’habillons dans un bois parfait ; nous commençons avec du chêne normand et ensuite nous allons chercher en Corse des fûts de châtaigniers pour y faire vieillir le Frimas pendant 8 à 9 mois durant lesquels il va s’imprégner des arômes contenus dans le bois.
Et cela lui confère une nouvelle dimension.
 

Aussi, quand vous dégustez du Frimas d’Ardenne, vous devez rechercher les notes de tête.  

Pour le Chanel n°5, vous sentez le jasmin en note de tête, c’est pareil pour le Frimas d’Ardenne, les notes de tête sont : pomme verte, abricot, figue et caramel.
Donc pour apprécier pleinement notre nectar de pommes d’hiver, vous versez un filet dans le verre, vous le nettoyez et vous jetez le contenu.
 

Maintenant tenez le verre par le pied, vous versez du Frimas et vous le faites tourner, « hello ! », « comment allez-vous ? », « plutôt bien merci beaucoup ! »

Prenez votre temps, laissez les arômes monter, identifiez les notes de tête, c’est très doux.

La première gorgée est toujours importante mais c’est surtout la deuxième qui fait ressortir les arômes.

Sur le dessus de la langue, dessous et au centre, laissez-le descendre …

 

Ce Frimas d’Ardenne peut transformer un simple dîner en festin si vous l’accordez avec un foie gras, un fromage bleu ou un dessert, c’est absolument sensationnel !  

 

Seule la consommation modérée de notre Frimas d’Ardenne permet de l’apprécier pleinement